La musique et les mots ont toujours été là pour Sarah Amiel. Ils l’accompagnent depuis sa plus tendre enfance. Elle naît à Paris, son père est alors lexicographe et sa mère travaille pour le festival de Jazz de Paris. Elle grandit donc entre les concerts et les dictionnaires.
Une histoire presque écrite d’avance…
Amoureuse des grooves paisibles, et des mots simples, elle écrit et chante en français,
modelant ses refrains comme des ritournelles, tricotant ses compositions avec sa guitare ou son violoncelle.
Écrit en souvenir des longs trajets passés, enfant, à l’arrière de la voiture, « la buée sur le carreau » est une ode à la contemplation. Construit sur le principe musical simple d’un motif de guitare, le morceau se peuple peu à peu d’éléments venant orchestrer le voyage, tout comme se construit l’imaginaire.
« Les chevaux, les vaches, les gens, les vélos se confondent à l’horizon », « la montagne
devient nuage » et l’ennui devient une histoire.